Je viens de lire....

Je viens de lire "La liste de mes envies" de Grégoire Delacourt, que j'ai beaucoup aimé et qui a réussi à me tirer la larme à l'oeil.

D'après babelio : "Jeune fille, Jocelyne rêvait de mode et de prince charmant. Mais la vie est passée par là, et à 47 ans, la mercière d'Arras doit se contenter d'un mari indifférent et d'un blog sur la dentelle. Quand un heureux concours de circonstances lui offre le gros lot du loto, Jocelyne réalise qu'elle a de quoi réaliser tous ses désirs. Grisée par cette perspective, elle décide de prendre son temps avant d'en parler à ses proches et en attendant, fait la liste de tout ce qu'elle pourrait s'offrir, achats utiles ou folies inconsidérées ... Elle se méfie de cet argent tombé du ciel, n'aurait-elle finalement pas plus à perdre qu'à gagner ?"


Et je vais bientôt achever "L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea" de Romain Puértolas.
"L'hindou Ajatashatru Lavash Patel, fakir et escroc, débarque un jour à Roissy, direction Ikea, pour acheter un nouveau lit à clous. Sans argent (ou presque), il doit déborder d'imagination et de ruse pour arriver à ses fins. Ses mésaventures vont le faire voyager malgré lui à travers l'Europe et le faire rencontrer des personnalités qui ne le laisseront pas indifférent."

C'est comique mais un poil répétitif. Sous air de petit roman gentillet se cachent quelques analyses de nos pays développés.

Je viens de lire "La Sage-Femme De Venise" de Roberta Rich. Il s'agit de l'histoire d'une sage-femme juive dans le ghetto de Venise qui est appelée par une riche famille chrétienne pour aider la mère à mettre au monde son enfant en plein XVIème siècle et interdiction aux juifs de toucher aux chrétiens. La sage-femme va tout de même accepter la demande du père de famille contre une somme exorbitante devant servir à libérer son mari, prisonnier sur l'ile de Malte.
Ce n'est pas un roman policier, mais c'est un roman avec beaucoup de morts (OK, la peste s'invite aussi pour accélérer la cadence) et une description de la vie au XVIème siècle en Italie pas forcément facile pour tout le monde.
A lire pour la condition de la femme et des minorités dans les sociétés occidentales dites "évoluées". Les ressemblances avec des évènements du XXIème siècle dans d'autres lieux en Europe sont troublantes.

J'ai terminé "une part de ciel" de Claudie Gallay : un peu longuet le début... Mais la deuxième partie rattrape ce début en demi-teinte.
L'héroïne, Carole, retourne dans son village natal, où son frère et sa sœur vivent toujours, pour attendre leur père. Père qui a tout au long de leur enfance pris la poudre d’escampette entre 2 visites éclairs. Les jours passent, Carole prend ses habitudes dans ce village de montagne, tandis que Noël se prépare. Le père se fait attendre mais Carole ne repart pas. Elle garde en elle une blessure d'enfance qui se fait oppressante...

Je suis sur "Le Montespan" de Jean Teulé qui raconte le combat de Louis-Henry de Pardaillan, marquis de Montespan, pour récupérer sa femme pour qui il est complètement fou d'amour.
Le et la Montespan avaient presque tout pour être heureux,tout sauf l'argent. Et c'était sans compter sur la lassitude de Madame qui se met à fréquenter la cour de Louis XIV...

J'applaudis des 2 mains ton choix de Jean Teulé. L'histoire est vraie, ce qui donne plus de saveur. Le Montespan va refuser l'argent et les honneurs de Louis XIV, qui lui prend sa femme.

Il y en a d'autres de Jean Teulé qu isont aussi très bien (Charly IX, le magasin des suicides, ...)

J'ai détesté "le magasin des suicidés"   

Tu l'as lu ou tu as vu le film ?
J'ai bien aimé le livre mais je n'ai pas aimé le film d'animation, qui ne représentait pas du tout ce que j'avais imaginé.

Je l'ai juste lu. Je ne me souvenais pas qu'ils en avaient fait un film d'animation.

J'ai bientôt fini "La pluie avnt qu'elle tombe" de Jonathan Coe

D'après Le Monde :" L'histoire de trois générations de femmes, Beatrix, Thea et Imogen, irrémédiablement liées par la frustration, la rage, la violence des relations mère-fille et un désir de vivre qui, de façon récurrente, va transformer leur destin en drame. L'auteur suggère l'existence d'un fil invisible qui courrait de génération en génération. Comme un lien souterrain reliant les individus, orientant leurs destinées et les façonnant à leur insu."

Le livre est la succession d'une vingtaine de photos, décrites pour Imogen qui est aveugle. Au-delà de la description basique des clichés, le contexte familial et sociétal permet de raconter l'histoire de cette famille.

Ce lien inter-générationnel dont tu parles me rappelle une formation que j'ai eue, sur la sociogénétique" (pas sûre du terme exact!). C'est assez bluffant, même si je garde quelques réserves...
Par exemple on peut lier un prénom à un "tempérament", car ce prénom porte une symbolique (Ex: Lucie vient de Luce la lumière, symbole d'espoir.Pour chaque famille le symbole peut être singulier). En faisant mon arbre généalogique comme ça en 5 mn, la psychologue a pu me pointer du doigt l'importance que certains disparus avaient pour moi, alors que je ne m.
Bon bien sûr, là, dit comme ça sans que je relise mes cours, juste de mémoire, ça fait psychologie de bazar! Mais assurément ça peut être très interessant!
Est-ce de cela dont parle le livre Didith? Ces liens familiaux ténus bien que souvent inconscients?

Je viens de lire "Des jours et des nuits" de Gilbert Sinoué.

Il s'agit d'un Argentin très riche dans les années 30 qui fait une série de cauchemars. Il voit une femme, un lieu, la mort.
C'est le début de la psychanalyse et de l'inconscient.
Les différents spécialistes qu'il voit lui parlent de ses vies avant la présente. Il part donc à la recherche de celle qu'il a aimée quelque 3000 ans plus tôt.
C'est gentil. Dire que le livre me laissera un souvenir impérissable, je ne pense pas. C'est un bon "harlequin" mais pas plus.
Il est beau, elle est belle, il fait beau. Tout va bien dans le meilleur des mondes. Mouais. 3jours de lecture vite passés.

Je viens de lire "Bel Ami" de Maupassant. Il s'agit d'un play boy presque analphabète qui va user de ses charmes auprès des femmes pour gravir les échelons de la vie sociale, surtout régie par les hommes. C'est immoral un peu, mais tout à fait réaliste et très proche de ce qu'on vit aujourd'hui dans la vie politique, acoquinée à la presse. Bref, très rafraichissant.
Ca montre aussi que le XXIème siècle n'a rien inventé en termes de scandales politico-financiers, de chantages et de corruptions en tout genre avec une dose de sexe non dissimulée et totalement assumée.

A lire comme un reportage sur la fin du XIXème siècle à Paris. Je vous le conseille.

J'ai lu l'essai "Reflets dans un œil d'homme" de Nancy Huston :

"Dans cet essai, Nancy Huston remet en cause les théories du genre qui voudraient que le comportement masculin ou féminin ne soit que le résultat d'une éducation, d'un conditionnement . À Simone de Beauvoir qui écrivait qu'on ne naissait pas femme mais qu'on le devenait, elle répond que le sexe détermine un certain nombre de comportements qu'il est vain de nier. Ainsi, selon elle, la cause des femmes pourrait être mieux défendue." d'après Wikipédia.


Je suis sur "Nous sommes les oiseaux de la tempête qui s'annonce" de Lola Lafon.

"La narratrice, une danseuse qui ne danse plus, raconte son amie, sa presque soeur, Emile dont le coeur s'est arrêté, victime victime de mort subite. Liées toutes les deux par un viol qu'elles ont subi, et une passion silencieuse, la danse classique, voilà deux ans qu'elles vivent au ralenti, endormies de peine et d'impuissance dans un pays grignoté de violence répresssives après une Election.
Alors, mettant fin à ce sommeil, surgit une "Petite Fille au Bout du Chemin". Telles des voleuses de feu, elles iront reprendre la nuit, acharnées à ne pas laisser "les rois barbares", quels qu'ils soient, leur "couper les nerfs" d'après Babelio.

Je viens de lire "Le lys dans la vallée" de Balzac. Ce n'est pas vraiment un roman policier, même s'il y a un mort.
Ce n'est pas le meilleur roman de l'auteur. Il est romanesque au possible (ce qui n'est pas forcément un compliment, venant de moi) mais la fin rachète le tout.
C'est l'histoire d'un jeune homme qui tombe amoureux d'une femme mariée et veut absolument être aimé en retour. Il se fait accepter par le mari et les enfants mais aucune relation physique ne se produit. Les apparences sont sauves. Il est beau, il est jeune, il est titré, il est protégé par les grands. Il est donc courtisé par toutes les belles de Paris et finit par succomber au charme d'une d'entre elles, belle, riche, mariée et mère.
Bref, ce qu'il fait avec l'une, il ne le fait pas avec l'autre et réciproquement. Les 2 sont folles de jalousie l'une de l'autre. Chouette, du sang ? un combat de catch dans la boue ? non, c'est romanesque on vous dit. A vous d'inventer la suite ... et surtout la chute !

Je viens de lire "Le colonel Chabert" et "Ferragus" de Balzac. Dans les 2 cas, il y a tromperie, jalousie et ... mort ! La société du XXIème siècle na rien a envier à celle du XIXème. Le genre humain n'a pas évolué. Il a changé ses techniques mais il est toujours foncièrement mauvais. Et Rousseau qui croyait que l'homme naissait bon et que c'était la société qui le corrompait. Rien du tout. L'être humain est pourri et crée une société à son image. Voilà tout.

Je viens de voir le film "La liste de mes envies" dont parlait Didith en Avril dernier. J'ai trouvé l'histoire très bien. Juste la fin ne m'a pas convaincu. Les acteurs sont très bien aussi. Entre Mathilde Seigner et ses copines et Marc Lavoine et ses tourments, le bonheur.

Je dois le voir, mais j'attends d'oublier un peu l'histoire ;-)

Je viens de lire "La Curée" de Zola. Encore un de la série des Rougon-Macquart. Il s'agit cette fois de la spéculation immobilière à Paris pendant les grands travaux qui redessinent la ville.
Ca magouille à tout va en toute légalité.
Le XXIème siècle et ses scandales à 2 sous n'ont rien d'original, c'est même un peu fade.

J'ai laissé tomber un Irving : A moi seul bien des personnages. Je n'accroche pas.

En ce moment, je lis "quelUe chose à te dire" de Hanif Kareishi.
D'après Babelio: "Jamal, brillant psychiatre d'origine pakistanaise, mène une vie tranquille, auréolée de succès, dans la banlieue de Londres. Une façade de réussite qui ne laisse rien transparaître des troubles profonds qui le hantent. Jusqu'au jour où un ancien compagnon de route ravive la mémoire d'un amour perdu, brisé par le crime et la honte."

Les chapitres sont assez inégaux ce qui rend difficile de rester passionné pour cet ouvrage.

Je suis sur la fin de "la dernière fugitive" de Tracy Chevalier :
D'après Babelio :

"Quand Honor Bright se décide à franchir l'Atlantique pour accompagner, au cœur de l'Ohio, sa sœur promise à un Anglais fraîchement émigré, elle pense pouvoir recréer auprès d'une nouvelle communauté le calme de son existence de jeune quaker : broderie, prière, silence. Mais l'Amérique de 1850 est aussi périlleuse qu'enchanteresse ; rien dans cette terre ne résonne pour elle d'un écho familier. Sa sœur emportée par la fièvre jaune à peine le pied posé sur le sol américain, Honor se retrouve seule sur les routes accidentées du Nouveau Monde. Très vite, elle fait la connaissance de personnages hauts en couleur. Parmi eux, Donovan, «chasseur d'esclaves», homme brutal et sans scrupules qui, pourtant, ébranle les plus profonds de ses sentiments. Mais Honor se méfie des voies divergentes. En épousant un jeune fermier quaker, elle croit avoir fait un choix raisonnable. Jusqu'au jour où elle découvre l'existence d'un «chemin de fer clandestin», réseau de routes secrètes tracées par les esclaves pour rejoindre les terres libres du Canada.

Portrait intime de l'éclosion d'une jeune femme, témoignage précieux sur les habitudes de deux communautés méconnues – les quakers et les esclaves en fuite –, La Dernière Fugitive confirme la maîtrise romanesque de l'auteur du best-seller La Jeune Fille à la perle."

Je suis littéralement happée dans son histoire et j'ai hâté de connaître la suite des aventures de Honor.

Ca a l'air passionnant, je comprends que tu n'arrives pas à te décrocher du bouquin.

Moi, je lis "L'amour est éternel, le temps qu'il dure" de Franz-Olivier Giesbert. On dirait le script d'un film porno. Les couples s'enchainent les uns derrière les autres, comme des dominos. Les acteurs changent d'un chapitre à l'autre sur tous les continents. A et B ensemble, puis B et C, puis C et D jusqu'à épuisement des stocks ... et du lecteur.
Ca commençait bien pourtant, mais dès la sortie de l'Afrique pour l'Europe, ça tourne à la routine sans intérêt.
Va-t-il y avoir un coup de théâtre final ? une grande scène comme dans les bons films X ? Quel suspens !!!

La grande scène des bons films X ?? Hihi je n'en connais pas !

Sinon, la fin du livre sur Honor a tenu ses promesses et j'ai eu du mal à refermer le livre tant je voulais que ses aventures continuent.

Ben elle a eu lieu : Un nana a des rapports avec son chien !!! On croit rêver !! heureusement que l'auteur est FOG, le rédacteur en chef du Point. Sinon, il n'aurait jamais été édité !!
Je suis passé à "Quatre-vingt-treize" de V. Hugo, c'est autre chose...

Ouah... Ce FOG s'ajoute à la liste des livres que je ne lirai jamais.

Bon Hugo alors !

Je viens de finir "Quatrevingt-treize" de Victor Hugo.
Il s'agit de l'année de la terreur 1793. La guerre de Vendée entre les Chouans et les citoyens de la République.
La France est à feu et à sang et attaquée de toute part par les Anglais, les Prussiens, les Espagnols.
Bref, c'est la guerre civile.
Le livre est difficile au départ car il faut réussir à passer tout le début décrivant la situation politique (que je connais très mal) mais l'histoire est prenante et jusqu'à la fin il y a une suspens incroyable. Tout était possible à cette époque, les pires et les meilleures choses et une des pages les plus marquantes du livre est, pour moi un écho à ce qui se passe actuellement en France.
Hugo dénonce la barbarie des 2 côtés mais en plus, il met dans la bouche du marquis (Chouans) au fond de sa geôle les phrases suivantes qu'il dit à son neveu (Républicain et qui l'a pourchassé pendant des mois) : :
"Quand on pense que rien de cela ne serait arrivé si l'on avait pendu Voltaire ou Rousseau aux galères ! Ah ! les gens d'esprit, quel fléau [...] Ces messieurs les philosophes sont venus et on a brûlé les écrits au lieu de brûler les auteurs, les cabales de la cour s'en sont mêlées. [...] Moi, j'eusse supprimé tous les gratteurs de papier. Ah ! nous étions des justiciers, nous autres. [...]. Tant qu'il y aura des grimauds qui griffonnent, il y aura des gredins qui assassinent, tant qu'il y aura de l'encre, il y aura de la noirceur, tant que la patte de l'homme tiendra la plume d'oie, les sottises frivoles engendreront les sottises atroces. Les livres font les crimes.[...]. Qu'est-ce que vous chantez avec vos droits ? Droits de l'Homme ! droits du peuple ! cela est-il assez creux, assez stupide, assez imaginaire, assez vide de sens."
Bref, La noblesse sur le déclin justifie les violences physiques par les écrits des philosophes. Les victimes (les paysans qui subissent les meurtres révolutionnaires et contre-révolutionnaires) deviennent bourreaux (ils sont enrolés d'office d'un côté ou de l'autre et sont tués dans les 2 cas). Le pouvoir en place laisse faire. Ca ressemble étrangement aux raisonnements tenus au XXème (et maintenant au XXIème) siècle pour perpétrer un génocide en toute bonne conscience. Ce livre à été écrit à la fin du XIXème siècle, tout de même. Rien a changé en 150 ans ! Pauvre monde. Merci à V. Hugo pour cette clairvoyance.
Très bon livre.

Oui ça fait froid dans le dos que l'histoire se répète ainsi.
Quel est ton prochain livre de chevet ?