La semaine dernière, j´ai eu envie de relire un bon vieux roman policier et j´ai choisi dans mes étagères Une mort sans nom de P. C. Je l´avais lu il y a une douzaine d´années et il ne m´avait laissé aucun souvenir - je comprends maintenant pourquoi.
Ce livre semble être la suite d´une aventure dans laquelle ce tueur avait été capturé, puis s´était échappé. Donc il y a un nouveau crime, puis un autre, mais on sait déjà qui a fait le coup. Le tout est de capturer le bonhomme. Mais le problème, c´est qu´on s´en f... complètement.
Je connais assez bien P. Cornwell car je possède un petite dizaine de ses romans, notamment sa série mettant en scène Kay Scarpetta, légiste à Richmond.
Je ne sais pas, c´est peut-être que je vieillis, mais j´ai trouvé ce personnage peu sympathique, voire antipathique. D´un côté, elle est assez donneuse de leçons de morale, d´un autre côté elle couche avec un homme marié. Soit. C´est un personnage froid, rigoureux et têtu.
Il est beaucoup question de sa nièce, un petit génie de l´informatique qui a eu le malheur d´avoir pour petite amie une fille qui est devenue l´alliée d´un tueur en série. Pas vraiment sympathique non plus, toujours de mauvais poil, bourrue...
Et puis il y a Marino, le vieux flic à moitié raciste et alcoolique, vulgaire et antipathique lui aussi.
Et Benton, l´amant de Kay, pas plus agréable, rongé de culpabilité de tromper sa femme, et pas vraiment boute-en-train. En gros, Benton et Kay se parlent à peine, et quand ils se parlent, c´est pour s´engueuler, et puis ils couchent ensemble, enfin, c´est suggéré - voile pudique.
Il reste quoi ? Ben rien. On s´emm...
Dernière chose. La description des vêtements est pénible. Franchement, qu´est-ce qu´on en a à faire que Kay enfile un pantalon noir et un blazer, ou un chemisier et une jupe de flanelle. C´est comme chez Mary Higgins Clark (pire encore chez elle), on sent que c´est écrit par une femme. Attention, je n´ai rien contre les auteur(e)s féminin(e)s, mais cela revient toujours et cela m´a toujours agacée.