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En fait, il n'y a pas tant de pages que cela sur les meurtres en eux-mêmes. C'est plus le passé du héros, pourquoi le fou en est-il arrivé à ce stade d’atrocité, l'enquête vue par la police, vue par les journalistes et les politiciens...

Cela se passe dans les années 1970 et aborde la question de la peine de mort.
Par exemple, à l'époque, un criminel accusé de vols avec violence pouvait être condamné à la peine de mort alors qu'un violeur non : ce livre remet tout cela dans le contexte de l'époque.

Tout un programme. Je comprends mieux les 890 pages...
Et comme tout le monde le savait à cette époque, une fille qui se fait violer est forcément un peu consentante ou elle a au moins attiré le quidam, qui passait par là, non ?

Exactement ! Les violeurs ne sont que les pauvres victimes de ces femmes aguicheuses et perverses qui manipulent les hommes pour arriver à leurs fins.

Je te dirais comment j'apprécie la fin du livre !

Je me souviens d'un film américain sur le sujet. Un commissaire de police accusait les femmes d'aguicher les hommes qui les violaient, jusqu'au jour où c'est lui qui se fait violer... Alors qu'il est grand, fort et qu'il n'a rien fait pour attirer son violeur.... Le point de vue change, bizarre, non ?

Je viens de lire "La vie rêvée d'Ernesto G." de J-Michel GUENASSIA.
Il s'agit de la vie d'un juif tchèque né au début du XXème et qui meurt en 2010. Il est médecin, s'installe à Paris où il travaille à l'institut Pasteur. Il est muté à Alger, qu'il fuit pendant la guerre pour étudier l'arrière pays algérien. Après la guerre, il retourne en Tchécoslovaquie, plein de l'idéal communiste et subit le régime totalitaire. Il finit sa vie à Paris. Le rapport avec le titre ? lors de son séjour en Tchécoslovaquie, il doit savoir un certain sud américain du prénom d'Ernesto et qui est un révolutionnaire, porté puis lâché par l'URSS. Il s'agit de Guevara.
Le livre décrit surtout les espoirs déçus et les meurtres d'un état policier au nom du bonheur révolutionnaire imposé à tous. Bref, un très bon livre.

Je viens de lire "Pas de Noel cette année" de John Grisham (et oui, lundi de pluie intense. Après la journée printanière de dimanche, pluie de novembre aujourd'hui devant le cheminée).
Pour une fois, il ne s'agit pas d'un procès ou d'une affaire de droit, mais d'une fable, surement tirée de faits réels aux Etats-Unis.
Un couple se retrouve seul après le départ de leur fille, 23 ans, qui vient de s'engager pour un an en Amérique du sud pour alphabétiser les populations. La fille part début décembre. les parents décident de ne pas fêter Noel et de partir en croisière au soleil. Tous les voisins et toute la société va se liguer contre eux pour les obliger à faire noel. Rien n'y fait, le couple tient bon... jusqu'au coup de fil improbable le 24/12 au matin de leur fille qui s'invite avec son fiancé péruvien, pour lui montrer ce qu'est une vraie fête de noel. Evidemment, les parents annulent leur voyage et se plient à la tradition.
Tout est bien qui finit bien.
On en pleurerait de cette société consumériste, qui est obligée de dépenser des sommes folles (entre 6000 et 8000 dollars pour l'évènement, répartis en nourriture gâchée, en cadeaux stupides et décorations lumineuses hors de prix), pour sacrifier à une tradition qui a perdu tout son sens.
Bref, une peinture de la société américaine dans tous ses excès. Le couple a plus de 50 ans, leur fille en a 23 et ils n'ont pas le courage de lui dire de faire sa vie parce qu'ils veulent faire la leur. Pitoyable.
Même si le roman est écrit par Grisham que j'apprécie particulièrement, il me laisse un mauvais goût dans la bouche. La pression de la société, pour faire comme les autres. On dirait un petit village où tout le monde espionne tout le monde et où il ne faut pas sortir du rang ou traverser en dehors des clous. Les Etats-Unis, un pays de liberté ? Ben, faut voir. Franchement, je préfère la France.

Tu dévores en ce moment ! Tout mon contraire !

Mes enfants monopolisent les PC de la maison (du coup, j'ai un peu la paix pour lire ...) et comme le temps ne permet pas de partir se balader, alors....
Surtout que nous avons près de chez nous une bibliothèque municipale très bien garnie avec un abonnement annuel à .... 0€ !!! pourquoi se priver ?

en effet !!! bravo à ta commune qui propose un tel service gratuitement !

Je viens de lire "Les sauvages" de Sabri Louatah. Il s'agit d'une "fiction" écrite fin 2011 sur les élections présidentielles de mai 2012 en France. Le candidat PS est un algérien et il est favori. Le jour du vote, il se fait tirer dessus par... un jeune algérien. Le livre est une trilogie, j'ai lu les 2 premiers tomes. Dès le départ du premier tome, on se doute de l'assassin, qui est presque le narrateur. Rien que son prénom, abdelkrim, appelé Krim ! Dès le départ, il va rencontrer son destin, tirer sur l'homme politique qu'il ne connait ni d'Adam ni d'Eve.
Le deuxième tome est la recherche du(es) commanditaire(s) et la mise en examen de toute la famille du tireur. Le candidat finit par se réveiller, mais le conseil constitutionnel a déjà voté son "empêchement" alors qu'il vient d'être largement élu, car il était dans le coma.
A qui profite le crime ? Surement pas au jeune qui a tiré et qui voit sa vie finie.
J'attends avec impatience la sortie du 3ème tome pour savoir pourquoi, pour qui et à quelles fins le crime a-t-il été commis.
A suivre donc.

J'ai terminé "Au-delà du mal" de Shane Stevens, dont je t'avais parlé le 27 mars.
La dernière partie est bien plus rythmée, l'étau se resserre sur le meurtrier et même si je trouve la fin rocambolesque, je conseille ce bouquin !

Je suis aussi sur la dernière ligne droite du livre "Le Vol des cigognes" premier roman de Jean-Christophe Grangé.
On ne s'ennuie pas dans cette course à travers le monde, en suivant la migration des cigognes qui nous révèlent de terribles secrets.

As-tu découvert la cigogne qui a fait le coup ?

oui, je pressens quelle est la cigogne à l'origine de tout ce bazar !!

Les cigognes seraient-elles plus perfides que les humains ???

rien ne peut être plus perfide et cruel que l'être humain.

Je vais commencer "le livre sans nom", écrit par un auteur qui souhaite rester anonyme...


"4ème de couverture :

Santa Mondega, une ville d’Amérique du Sud oubliée du reste du monde, où sommeillent de terribles secrets…
Un mystérieux tueur en série, qui assassine ceux qui ont eu la malchance de lire un énigmatique livre sans nom…
La seule victime encore vivante du tueur, qui, après cinq ans de coma, se réveille, amnésique…
Deux flics très spéciaux, un tueur à gages sosie d’Elvis Presley, des barons du crime, des moines férus d’arts martiaux, une pierre précieuse à la valeur inestimable, un massacre dans un monastère isolé, quelques clins d’œil à Seven et à The Ring… et voilà le thriller le plus rock’n’roll et le plus jubilatoire de l’année !"


Tu connais ?

Non, je ne connais pas mais vas-tu oser le lire ?
Dois-je te compter au nombre des victimes ?

je n'avais pas fait le rapprochement !!
bon, adieu Chair Loque ! je vais tenter de le lire.

Didith, Avant que tu ne disparaisses, je te propose le livre que je viens de lire.

"The curious Incident" de Mark Haddon.

Il s'agit de l'histoire d'un garçon anglais (on ne le devine mais c'est plus facile à comprendre si on le sait au départ, le gamin est autiste) qui cherche à découvrir qui a tué le chien de sa voisine avec une fourche.

Ce qui est intéressant, c'est que ce livre a été édité par la nuit mondiale du livre (world Book Night) et qu'une fois lu, il doit être donné à un autre lecteur.

http://www.worldbooknight.org

A suivre, pour une autre vie ...

Oui, je l'ai lu en français il y a plusieurs années déjà et j'en garde un très bon souvenir.
Je ne connaissais pas le principe de léguer son exemplaire à quelqu'un d'autre et je trouve qu'on devrait le faire plus souvent.

Je ne sais pas si tu as aussi cela vers chez toi, mais sur Bordeaux, il y a plusieurs "boîtes à lire" dispersées sur des places, des parcs... avec des livres déposés par les uns et emportés par les autres, gratuitement.
Un autre moyen de faire partager un ouvrage qui nous a touché... ou pas !

Ce genre d'endroit existe peut-être par chez moi mais je ne les connais pas. J'en avais vu un à La Plagne, en Savoie, dans une cabine téléphonique anglaise !

Les livres étaient à disposition et on pouvait déposer ses propres livres.

J'ai fini, il y a un mois, "le livre sans nom" d'Anonyme ;-)
Et c'est pas mal. Un côté délirant mais attachant qui m'a fait pensé au film de Robert Rodriguez avec George Clooney et Quentin Tarantino : "une nuit en enfer".


J'ai lu "Betty" de mon chouchou islandais, Arnaldur Indridason. Ca parle d'une femme très séduisante, à qui peu de gens résistent, et qui va tout faire pour arriver à ses fins.
Je me suis laissée surprendre et avoir en beauté, par cette captivante Betty.

Je ne connais pas cet auteur mais tu me donnes envie de le découvrir.
Si tu me dis que ça n'est pas un Nième livre sur beauté gloire et richesse, ça peut valoir le coup (coût ?)

Je vois qu'il y a pire que moi en matière de "dévorage" de livres!!! Dommage que les journées ne fassent que 24h et qu'il faille aller bosser de temps en temps  
Pour ma part je viens de terminer un Camilla Läckberg et j'entame un policier breton qui sent bon la marée et la vie provinciale; oui, j'aime mélanger les styles.
Le livre qu'a évoqué Didith me parle bien...mais je ne suis pas en mode gore actuellement. Mais j'ai des souvenirs de lectures glaçantes à souhait....(oui, je lis tellement que j'oublie les titres, les auteurs et même les histoires parfois!!!).
Trop contente d'avoir trouvé un forum de passionnés...et tant pis pour les tâches de la vie réelle!!!! 

Chairly, "Betty" est loin d'être culcul la praline et aussi convenu que "amour, gloire et beauté" de riches et ennuyeux personnages. vraiment, la manière d'aborder ce polar est audacieuse et on n'est pas déçu !

Balou, je lis moins qu'il y a quelques années mais Chairly dévore, en effet, des tas d'ouvrages !

Je viens de commencer la suite du "livre sans nom" : "l'oeil de la lune". C'est certes violent mais bourré d'humour et de situations burlesques. C'est ce qui fait que "ça passe".

De Camilla Läckberg, je pense n'avoir lu que "Cyanure".