La jeune femme et le cartel d'Armelle Vincent

L’étudiante en criminologie Soledad Reyes a accepté de devenir chef de la police de la petite ville de Cristobal, dont le contrôle est récemment passé aux mains du cartel de la Costa. Succédant à la décapitation de trois prédécesseurs, la nomination de la belle Mexicaine a attiré la presse dans cette bourgade isolée du désert chihuahuan et excité l’ire du cartel dont le chef régional, Miguel Angel El Guapo Hinojosa, n’est autre que son beau-frère. Fils d’un grand gynécologue du Sinaloa, El Guapo se fait passer pour un concessionnaire prospère. Si son garage BMW existe bel et bien, il n’est qu’une société écran qui lui permet de sauvegarder les apparences auprès de la bonne société.
Suite au déferlement de journalistes à Cristobal, Soledad est devenue la victime de menaces téléphoniques. Pendant cinq mois, elle a bravement résisté à l’ultimatum plata o plomo, argent ou plomb, froidement dicté par une voix anonyme qu’elle n’a pas reconnu comme celle de l’homme qu’elle a aimé et qui a disparu un jour sans un mot.
Tout change un matin avec le brutal assassinat de sa collègue Alma Sanchez. Alors qu’elle vient d’assister à l’enterrement dans un cimetière de Ciudad Juárez, Soledad reçoit une ultime menace. Réalisant que le danger est cette fois bien réel, elle prend la fuite vers les USA et demande l'asile politique au poste-frontière. Immédiatement incarcérée dans un centre de détention pour sans papiers, elle est libérée au bout d’une semaine grâce à l’assistance d’un avocat d’El Paso. Alors qu’elle croit avoir enfin échappé à la violence et à la corruption, elle se retrouve bientôt plongée au coeur d’un autre réseau mafieux tout aussi effrayant, cette fois du côté US de la frontière : l'oncle qui l’a recueillie et avec lequel sa famille était brouillée depuis des années est lui-même un puissant narco de Colinas, la jumelle américaine de Cristobal.